Ce journal de bord commence donc le euh... on est quand là?
ah ouè, le 11 décembre 2008. A force de ne pas avoir cour, je perds un peu la notion du temps. Mais commençons par un petit retour en arrière.
C'est en 2005 que tout commence. Le bac dans la poche droite, mes idéaux dans la poche gauche et mon chat sous le bras, je quitte le nid familial en direction de Poitiers city. Ville de tous les vices, de toutes les perversions, villes des stars et de l'argent et... ah non, autant pour moi. Je confonds avec Los Angeles. Celà dit j'étais pas loin. Mais passons.
Un peu au hasard, je tente un diplôme d'histoire de l'art, ce qui nous améne approximativement en juin 2008. Ma licence confortablement installée dans ma poche aux côtés de mon bac, qui vivent d'ailleurs un amour passionnel et parfaitement vain, je me retrouve SFF: Sans Formation Fixe. Que faire? j'hésite entre devenir hôtesse de caisse diplômée et continuer d'accumuler les études décoratives (études qui ne servent strictement à rien mais agrémentent joliment les CV et discussions au coin du feu).
Du coup j'ai choisi la deuxième option. J'ai jamais pu blairer les codes barres de toute façon (sûre qu'ils fomentent une révolution sanglante dès qu'on a le dos tourné).
La deuxième option, plus précisément, c'est un master en rhétorique des arts dans la sympathique petite ville de Pau (non mais c'est joli Pau. Mais enfin, le physique ça fait pas tout). De ce que j'ai pu comprendre sur le site de l'université, le master vise à étudier les discours sur les arts et les interractions entre les différents arts. ça a l'air vraiment sympa, "cultivant", interessant... Une formation super ouverte d'esprit qui m'apportera une culture générale solide etc etc.
bah, en fait... non! autant le dire tout de suite. Alors ce qui va suivre n'est certes qu'un avis strictement personnel (et non une dénonciation calomnieuse) mais ce master, c'est la mort totale. Des cours sans saveur, sans substance, des professeurs modérément impliqués mais qui ne loupent pas une occasion de nous assomer d'un vocabulaire hors de portée et une ouverture d'esprit toute discutable voilà "en gros" de quoi est composé ce master. Bon je juge sûrement trop sévèrement et je me trouve des excuses pour sombrer dans la démotivation la plus totale. Celà dit les faits sont là: je n'avance pas.
Et c'est précisément ça qui nous améne à cette sombre journée de décembre, la journée de trop qui me pousse à créer ce blog pour mettre de l'ordre dans mes idées, déverser ma bile à l'encontre de ce master, partager mes états d'âmes universitaires avec moi même et-tout-et-tout. Aussi parceque j'ai décidé (oui j'ai décidé!) d'aller au bout de cette formation. Master, tu n'auras pas ma pau peau (c'était tentant).
Comme on dit AIDE TOI, LE CIEL T'AIDERA. Donc voilà, je m'aide ahah.
En espérant que Canalblog m'apporte le soutien et la clairvoyance dont j'ai besoin...